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Les Films sur la Seconde Guerre mondiale
14 avril 2016

“ L'Armée des Ombres “ Film réalisé par Jean-Pierre Melville en 1969.

L'Armée des Ombres (1969)

 

L'Armée des ombres est un film franco-italien de Jean-Pierre Melville sorti sur les écrans en 1969, adapté du roman du même nom de Joseph Kessel.
Arrêté pour « pensées gaullistes », Philippe Gerbier (Lino Ventura), qui dirige un réseau de résistants, s'échappe lors d'un transfert vers la Gestapo parisienne. Mais les arrestations des membres de son réseau se suivent et les tentatives de libération ne sont pas toutes fructueuses.
 
-> Fiche Technique :
  • Titre : L'Armée des ombres
  • Réalisation : Jean-Pierre Melville assisté de Jean-François Adam
  • Scénario, adaptation et dialogues : Jean-Pierre Melville, d'après le roman éponyme de Joseph Kessel
  • Musique : Éric Demarsan
  • Photographie : Pierre Lhomme
  • Cadreur et coordinateur des effets spéciaux : Walter Wottitz
  • Son : Jacques Carrère
  • Décors : Théobald Meurisse
  • Costumes : Colette Baudot
  • Montage : Françoise Bonnot
  • Production : Jacques Dorfmann
  • Sociétés de production : Les Films Corona (France), Fono Roma (Italie)
  • Société de distribution : Les Acacias
  • Pays d'origine : France, Italie
  • Langues originales : français, allemand et anglais
  • Format : couleur par Eastmancolor - 1.85:1 - son monophonique - 35 mm
  • Genre : Drame, guerre
  • Durée : 139 minutes
  • Dates de sortie : France : 12 septembre 1969, 
      • Italie : 6 octobre 1970

-> Acteurs :
  • Lino Ventura : Philippe Gerbier
  • Simone Signoret : Mathilde
  • Paul Meurisse : Luc Jardie
  • Jean-Pierre Cassel : Jean-François Jardie
  • Paul Crauchet : Félix Lepercq
  • Christian Barbier : Guillaume Vermesch « Le Bison »
  • Claude Mann : Claude Ullman « Le Masque »
  • Alain Libolt : Paul Dounat
  • Alain Mottet : le commandant du camp
  • Alain Decock : Legrain, le jeune communiste
  • Serge Reggiani : le coiffeur
  • Georges Sellier : le colonel Jarret du Plessis
  • Marco Perrin : Octave Bonnafous
  • Hubert de Lapparent : le pharmacien Aubert
  • Jean-Marie Robain : le baron de La Ferté-Talloires
  • André Dewavrin : le colonel Passy (lui-même)
  • Jeanne Pérez : Marie
  • Albert Michel : un Gendarme
  • Denis Sadier : le médecin de la Gestapo
  • Colin Mann : le dispatcher
  • Anthony Stuart : le major de la Royal Air Force
  • Michel Fretault : le patriote anonyme
  • Jacques Marbeuf : un officier allemand
  • Michel Dacquin : un condamné
  • Gérard Huart : un prisonnier
  • Percival Russell : un soldat allemand
  • Franz Sauer : l'officier allemand
  • Nathalie Delon : l'amie de Jean-François
  • Marcel Bernier : l'adjudant douanier
  • Gaston Meunier : le contrôleur de bagages
  • Adrien Cayla-Legrand : Charles de Gaulle

 

-> Synopsis :

 

 

 

20 octobre 1942, en France occupée. Philippe Gerbier, ingénieur distingué des Ponts et Chaussées soupçonné de « pensées gaullistes », est arrêté par la police de Vichy et placé dans un camp de prisonniers reconverti en prison. Il tranche sur les autres prisonniers par une force de caractère peu commune, et par les appuis qui l'ont placé dans ce camp. Quelques jours plus tard, les autorités françaises remettent Gerbier à la Gestapo, la police secrète nazie, qui le transfère à Paris pour un interrogatoire. Gerbier réussit à s'échapper avec l'aide d'un résistant anonyme et d'un coiffeur apparemment pétainiste, puis retourne à Marseille où est basé le réseau qu'il dirige effectivement.

 

Le bras droit de Gerbier, Félix Lepercq, a identifié un certain Paul (le jeune Dounat) comme le traître qui a dénoncé son chef. Avec l'aide de Guillaume Vermersch, dit « Le Bison », un colosse d'une loyauté absolue, ancien de la Légion, Félix et Gerbier conduisent Paul dans une maison inhabitée de Marseille pour l'y exécuter. Ils y retrouvent Claude Ullmann, dit « Le Masque », un jeune résistant désireux de faire ses preuves dans une mission difficile. Il s'avère impossible d'abattre Paul au pistolet comme prévu car une famille a emménagé la veille dans la maison voisine et ne manquerait pas d'entendre les coups de feu. Ayant cherché en vain une autre méthode, Gerbier ordonne à ses hommes de l'aider à étrangler leur captif. Le Masque recule devant la manière de l'exécution, laquelle est pour lui la première, mais Gerbier le rabroue durement et lui confie avec une pointe d'émotion que c'est la première fois pour lui aussi. Le Masque se reprend et les trois hommes mènent à bien la besogne.

 

Marqué par l'exécution, Félix tombe dans un bar sur un ancien camarade de régiment, Jean-François Jardie (Jean-Pierre Cassel) — un homme séduisant et athlétique, amoureux du risque, mais discret et fiable. Jean-François accepte l'offre de Félix de s'engager dans la Résistance, à la fois par ennui et goût de l'aventure. Il mène avec succès plusieurs opérations d'importance croissante. Lors de sa première mission à Paris, il fait la connaissance de Mathilde (Simone Signoret, dans un rôle inspiré de Lucie Aubrac) qui sous l'apparence d'une ménagère anonyme est en fait une pièce maîtresse du réseau de Gerbier, à l'insu de son mari et de sa fille. Sa mission accomplie, Jean-François rend une visite-surprise à son frère aîné Luc, qu'il surnomme « Saint-Luc », philosophe de renom qui mène une vie érudite et contemplative dans son hôtel particulier du seizième arrondissement. N'ayant pas vu son frère depuis longtemps, et ne se sentant plus assez proche de lui, Jean-François résiste à la tentation de lui faire connaître son engagement.

 

Gerbier s'est installé à Lyon et y prépare avec Félix son voyage au quartier général de la France libre à Londres. Il doit embarquer de nuit sur un sous-marin britannique dans la calanque marseillaise d'En-Vau avec un groupe d'aviateurs abattus. Jean-François et Le Bison assureront la sécurité de l'opération. Au dernier moment, Gerbier informe Félix que le Grand Patron, le chef de leur groupe, dont l'identité est un secret jalousement gardé, sera lui aussi du voyage. Après que tous les autres ont embarqué, Jean-François conduit le Grand Patron jusqu'au sous-marin dans l'obscurité totale, puis retourne à terre sans jamais avoir vu son passager. Ce n'est que lorsque celui-ci est à bord que la lumière se fait sur le Grand Patron, qui n'est autre que son frère, Luc Jardie.

 

À Londres, Gerbier reçoit un appui logistique renforcé pour son réseau et Luc Jardie est fait Compagnon de la Libération en privé par Charles de Gaulle lui-même. Gerbier écourte cependant son séjour lorsqu'il apprend l'arrestation de Félix par la Gestapo. Il est parachuté en France, et abrité près d'Annecy en toute connaissance de cause par le baron de Ferté-Talloire, royaliste convaincu qui déteste l'occupant encore plus que la République. En l'absence de Gerbier, Mathilde a pris le commandement et se révèle un chef exceptionnel. Elle a appris que Félix est détenu sous garde renforcée par la Gestapo à Lyon et met au point un audacieux plan d'évasion : à bord d'une fausse ambulance, elle affirmera avoir été envoyée pour ramener Félix à Paris. Il faut prévenir Félix pour garantir le succès du plan mais Mathilde, malgré toute son ingéniosité, n'en trouve pas le moyen. Secrètement, Jean-François, qui a assisté en silence à toutes les discussions, rédige une lettre de démission à Gerbier et se dénonce à la Gestapo par une lettre anonyme, avec l'espoir d'être enfermé avec son ancien camarade de régiment. Après interrogatoire et passage à tabac, Jean-François est effectivement mis dans la même cellule que Félix qui est dans un état critique suite aux tortures dont il a fait l'objet.

 

Mathilde ignore tout du geste de Jean-François, mais convainc tout de même Gerbier de mettre le plan à exécution, à condition que celui-ci ne participe pas à l'opération. Déguisée en infirmière militaire allemande, et accompagnée du Bison et du Masque eux aussi en uniforme allemand, elle se présente en ambulance à la prison lyonnaise de Félix, porteuse d'un ordre contrefait pour le transfert de Félix à Paris. Elle accomplit le contrôle d'entrée dans un allemand parfait et l'ambulance pénètre dans la cour centrale de la prison au vu de Jean-François. Le médecin militaire de la prison examine Félix dans sa cellule et le déclare intransportable, confiant à Jean-François puis à Mathilde qu'il ne survivra pas à ses blessures. Mathilde n'a d'autre choix que de prendre la nouvelle avec flegme et de repartir bredouille. Voyant que l'opération échoue, Jean-François propose à Félix une pilule de cyanure pour lui donner la possibilité d'abréger ses souffrances en se suicidant, en lui faisant croire qu'il en a plusieurs.

 

Serré de plus en plus près par la Gestapo qui a arrêté et exécuté Ferté-Talloire, Gerbier retrouve Mathilde dans un restaurant de Lyon. Celle-ci l'implore de fuir à Londres, mais Gerbier refuse devant le besoin d'organiser le commandement des nombreux maquis qui se forment dans la région. Juste après que Mathilde a quitté le restaurant, Gerbier est pris dans une descente fortuite de la police de Vichy contre la fraude aux tickets de rationnement. Reconnu et remis aux Allemands, Gerbier est conduit avec d'autres prisonniers dans le long couloir d'un champ de tir où un officier SS leur explique la règle du « jeu ». Une mitrailleuse est en batterie juste derrière les prisonniers. Au signal de l'officier, les prisonniers doivent courir aussi vite que possible vers le fond du champ de tir. L'officier donnera un peu d'avance aux prisonniers avant de commander le feu ; l'exécution des condamnés qui atteignent le mur vivants sera ajournée jusqu'à celle du lot suivant de prisonniers. Au signal, Gerbier refuse de courir. L'officier le force à courir en tirant à ses pieds. L'équipe de Mathilde, en position sur le toit, lance des fumigènes pour obstruer le champ de tir et extrait Gerbier de justesse au moyen d'une corde. Le Bison conduit ensuite Gerbier à une ferme abandonnée où il doit se cacher, et attendre seul de nouveaux ordres.

 

Un mois passe, puis Gerbier reçoit la visite inattendue de Luc Jardie, qui est venu chercher conseil auprès de lui après l'arrestation de Mathilde. Malgré la mise en garde de Gerbier, celle-ci avait conservé sur elle une photo de sa fille. La Gestapo lui donne le choix : ou Mathilde dit tout sur le réseau, ou bien sa fille sera envoyée en Pologne dans un bordel pour soldats revenus du front russe. À peine le Grand Patron a-t-il expliqué la situation que Le Bison et Le Masque s'annoncent. N'estimant pas nécessaire que sa présence soit connue, Jardie se retire dans une pièce attenante pendant que les deux hommes apportent un courrier codé à Gerbier. Celui-ci apprend que Mathilde a été remise en liberté la veille et que deux membres du réseau ont été arrêtés peu après. Il ordonne l'exécution immédiate de Mathilde mais Le Bison refuse d'obéir, promettant d'empêcher Gerbier par la force si nécessaire. Gerbier et Le Masque vont le neutraliser, quand Jardie entre dans la pièce.

 

Conscient du danger que représente désormais Mathilde pour le réseau, il estime comme Gerbier que sa liquidation est nécessaire ; mais l'admiration et la tendresse aveugle du Bison pour Mathilde empêchent ce dernier d'accepter la nécessité de la tuer. Jardie lui explique que le comportement de Mathilde, qui n'a livré que deux hommes malgré sa mémoire photographique et s'est fait remettre en liberté sous le prétexte de conduire la Gestapo au reste du réseau, n'a pour but que de donner à la Résistance l'occasion de l'abattre pour protéger le réseau tout en sauvant sa fille. Le Bison se rend à l'implacable logique et accepte la tâche, à laquelle Jardie annonce sa participation afin de faire à Mathilde un adieu digne d'elle. Jardie avoue peu après à Gerbier ne pas être convaincu de ce qu'il a avancé.

 

Quelques jours après, le 23 février 1943, Mathilde marche dans la contre-allée de l'avenue Hoche, lorsque Jardie et ses hommes s'approchent au ralenti dans une voiture allemande, à la hauteur du numéro 2 de l'avenue, en face du parc Monceau. En les voyant, Mathilde se fige et lance à Jardie un long regard pendant que Le Bison dégaine lentement et l'abat de deux coups de feu. La voiture prend la fuite.

 

Le film s'achève sur une série de plans annonçant la fin tragique des quatre hommes :

 

« Claude Ullmann, dit « Le Masque », eut le temps d'avaler sa pilule de cyanure, le 8 novembre 1943. Guillaume Vermersch, dit « Le Bison », fut décapité à la hache dans une prison allemande le 16 décembre 1943. Luc Jardie mourut sous la torture le 22 janvier 1944 après avoir livré un nom : le sien… Et le 13 février 1944, Philippe Gerbier décida, cette fois-là, de ne pas courir. »

 

-> Autour du film :

 

 

 

  • La musique qui accompagne la marche de Gerbier vers le peloton d'exécution est célèbre pour avoir servi d'indicatif musical au générique à l'émission de télévision française Les Dossiers de l'écran. Elle n'est pas de l'auteur de la musique du film, Éric Demarsan ; il s'agit du début du quatrième mouvement de Spirituals for string choir and orchestra, une œuvre du compositeur américain Morton Gould datant de 1941.
  • André Dewavrin, le colonel Passy, joue son propre rôle.
  • D'après Bertrand Tavernier, ancien assistant de Melville, Signoret, avant de tourner la scène de l'exécution de Mathilde, a demandé à Melville si Mathilde avait trahi ou non. La réponse de Melville fut : « je ne sais pas, c'est toi qui le sais ».
  • Pour le premier plan du film, qui voit les soldats allemands défiler sur la place de l'Étoile puis s'engager dans l'avenue Hoche, Melville est allé contre une tradition qui voulait qu'aucun acteur portant l'uniforme allemand ne marche sur la place. Vincente Minnelli n'avait ainsi pu mener à bien une telle scène pour Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse. C'est l'une des deux séquences de sa filmographie dont Melville est le plus fier (l'autre étant une scène du Doulos).
  • Sur le tournage, les échanges entre Melville et Ventura sont réduits au minimum et les consignes du réalisateur envers son acteur principal conduites par l'intermédiaire d'un assistant. Tous deux sont en froid depuis un malentendu survenu sur le tournage du Deuxième Souffle, mais un contrat oblige l'acteur à tourner une seconde fois sous la caméra de Melville.
  • L'un des thèmes principaux du film est le silence, celui des personnages engagés en résistance qui font montre de solidarité mais restent ancrés dans la mort (les « ombres » du titre). L'être humain s'incarne dans son costume, qui révèle son rôle, et c'est à ce titre que Melville filme des képis nazis alignés dans les vestiaires d'une boite de nuit comme autant de casques dans une armurerie.

 

 

 

-> Inspiration biographique :

 

 

 

Melville suit assez fidèlement le roman de Joseph Kessel, écrit en 1943, mais ajoute quelques détails de ses propres souvenirs de résistant. Des références claires sont faites à des figures du réseau Cohors-Asturies (Jean Gosset, René Iché) et du réseau de la confrérie Notre-Dame (notamment le colonel Rémy/Gilbert Renault) ainsi qu'à d'autres grandes figures de la Résistance.

 

  • Luc Jardie représente notamment :
    • Jean Cavaillès : on voit les titres de ses livres Transfini et continu et Méthode axiomatique et formalisme à 1 h 53 ; puis Philippe Gerbier, après son évasion, lit Méthode axiomatique et formalisme, un Essai sur le problème du fondement des mathématiques (qui n'est en réalité que le sous-titre de Méthode axiomatique et formalisme), Sur la Logique et la théorie de la science,Transfini et continu et Remarques sur la formation de la théorie abstraite des ensembles. Dans le film (à 2 h 6), ces livres auraient été écrits par Luc Jardie « avant la guerre » ; ce qui, dans la réalité, n'était pas le cas de Transfini et continu et encore moins de Sur la Logique et la théorie de la science, dont même le titre est posthume ;
    • Pierre Brossolette (la scène se déroulant entre Jardie et Gerbier sortant du cinéma s'inspire d'une sortie au cinéma entre Brossolette et Melville) ;
    • Jean Moulin (Luc Jardie décoré par de Gaulle).

  • Gerbier représente quant à lui :
    Lucie Aubrac, modèle du personnage de Mathilde, encore professeur au début de la guerre, avait également enseigné l'histoire à Simone Signoret en Bretagne.
    • Jean Pierre-Bloch, futur ministre (scène dans le camp d'internement),
    • Paul Rivière, assistant du général de Gaulle (évasion du quartier général de la Gestapo).

 

 

-> Accueil critique :

 

 

 

« L'occupation nazie, la lutte clandestine, rajeunies d'un quart de siècle. On croyait le sujet rebattu, il naît à peine […] voilà deux heures et demie qui font battre le cœur plus vite. La mise en scène est d'un classicisme maniaque, les acteurs ne cachent pas leur « métier », le récit ne perd jamais son droit fil. Pourtant cela se vit au premier degré, cela conserve la fraîcheur de l'action en devenir avec ses péripéties à surprises. Miracle melvillien d'une re-création totale, doublé d'un trouble qui agace longtemps la mémoire. On n'oubliera pas de sitôt cette France de ténèbres et de crimes, où glissent de funèbres tractions-avant. »

 

— Michel Mardore, Le Nouvel Observateur, 22 septembre 1969

 

Le film sortit dans le contexte politique de l'après-Mai 68. Rendant hommage à la Résistance et au général de Gaulle, il reçut une critique parfois négative, en particulier de la part des Cahiers du cinéma, qui entamaient alors un virage vers un discours plus politique.

 

Ces mauvais échos critiques dissuadèrent les programmateurs américains de distribuer le film aux États-Unis. Il sortit finalement en 2006 et cette sortie tardive fut un événement cinéphilique unanimement applaudi par les critiques spécialisés. Il a même été classé meilleur film de l'année par les critiques du magazine américain Premiere, de Newsweek, du LA Weekly et du New York Times. Il reçut la récompense du meilleur film en langue étrangère lors des New York Film Critics Circle Awards 2006, et du meilleur film 2006 au First Annual L.A. Weekly Film Critics Poll. Sur le site internet Rotten Tomatoes, le film recueille 97 % de critiques positives, avec un score moyen de 8,6/10 et sur la base de 73 critiques collectées et, sur le site Metacritic, il obtient une note de 99/100, sur la base de 24 critiques.

 

-> Box-office :

 

 

Lors de sa sortie en salles en septembre 1969, L'Armée des ombres connaît un début modeste avec 29 200 entrées dans trois salles à Paris, pour une moyenne de 9 733 entrées par salles, mais parvient à se maintenir dans les dix meilleures entrées durant plusieurs semaines. Resté quinze semaines à l'affiche à Paris, il totalise 455 134 entrées dans la capitale et sa banlieue. En province, le film cumule 946 688 entrées, permettant de totaliser 1 401 822 entrées lors de sa sortie initiale.
-> Autre(s) Affiche(s) :

 

 

L'Armée des Ombres (1969)1

 

 

-> Bande Annonce :

 

 



 

 

 

 

 


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